Le laisser respirer... C'est possible !

La pollution atmosphérique se caractérise par la présence dans l'air extérieur de différents gaz et de particules (méthane, ozone ou éléments allergènes...) ayant des effets néfastes sur la santé humaine et l'environnement. De nombreuses activités humaines contribuent à cette pollution de l'air : modes de déplacement, choix de chauffage ou encore les habitudes de jardinage...

  • Le trafic routier contribue à la pollution de l'air et au changement climatique.
  • Le chauffage au bois non performant est une source majoritaire de particules, particulièrement en période hivernale.
  • Enfin, à titre d'exemple brûler 50 kg de végétaux à l'air libre émet autant de particules qu'une voiture à moteur Diesel récente qui parcourt 13 000 km !

Pour en savoir plus : Dossier Pollution de l'air : origines, situation et impacts du Ministère de la transition écologique

Les effets de la pollution de l'air sur la santé

Les personnes les plus vulnérables y sont particulièrement exposées mais l'ensemble de la population est concernée.

Pour en savoir plus : Rapport de l'UNICEF : les effets de la pollution de l'air sur les enfants

Contrairement aux idées reçues, les pics de pollutions ne sont pas les seuls épisodes problématiques. L'exposition au long cours et quotidienne impacte davantage la santé. Selon Santé publique France, « l'exposition chronique correspond à une perte d'espérance de vie pouvant dépasser 2 ans dans les villes les plus exposées, et au-delà des grandes villes, concerne aussi les villes moyennes et petites, et les milieux ruraux ».  

Pour en savoir plus : Pollution atmosphérique : évaluations quantitatives d'impact sur la santé. Dossier de Santé Publique France

Les effets de la pollution de l'air sur l'environnement

Certains polluants, lessivés par la pluie, contaminent aussi les sols, et impactent ainsi les écosystèmes. La faune est tout autant sensible à cette pollution qui détériore ses habitats et diminue la disponibilité et la qualité de ses ressources en nourriture.

Pour en savoir plus : Infographie sur la qualité de l'air du Ministère de la transition écologique et solidaire

 

C'est possible d'agir, voici quelques pistes !

Modifier ses habitudes de déplacement

  • Calculer l'impact d'un trajet selon les différents modes de transport via l'outil d'Atmo Bourgogne Franche Comté à retrouver ICI !
  • Privilégier les modes de déplacement dit « doux » ou « actifs » (marche, trottinettes ou vélo), bons pour la santé et pour les trajets plus longs : métro, train, autocar. Il s'agit de privilégier les transports en commun au transport individuel motorisé.  
  • En milieu rural, il existe de plus en plus d'offres de co-voiturage. Et si l'utilisation de la voiture reste indispensable, adopter les gestes d'écoconduite.

Pour en savoir plus : Les bons plans pour consommer moins de carburant. Article de l'ADEME

Choisir un type de chauffage au bois performant

  • Utiliser un appareil récent, correctement dimensionné, entretenu et alimenté par du bois de qualité et sec sans foyer ouvert (type cheminée qui est très polluante).
  • Utiliser son appareil à une allure réduite. Mieux vaut porter un pull de plus que de pousser son appareil.

Agir dans son jardin

  • Apporter ses végétaux en déchetterie, les valoriser dans son jardin en « haies mortes » ou les composter dans son jardin (le brûlage est interdit).
  • Privilégier l'utilisation d'un barbecue électrique ou au gaz plutôt qu'au charbon de bois.

Limiter son exposition et celle de ses proches

Pour la pratique d'activités physiques ou tout simplement pour les sorties en extérieur :

  • Privilégier les espaces verts.
  • S'éloigner des axes routiers les plus passants.
  • Privilégier les promenades en dehors des heures de pointe, notamment pour les personnes fragiles, plus sensibles à la pollution de l'air.

L'application Air to go vous permet de choisir l'itinéraire le moins pollué pour vos sorties en extérieur dans la région.

Vous pouvez également vous inscrire à la lettre d'information numérique Recosanté qui propose des recommandations personnalisées en fonction de la qualité de l'air, des épisodes de pollution et du risque d'allergie aux pollens.

Au-delà de l'action individuelle, comment agir collectivement face à cet enjeu ?

  • Passer au co-voiturage avec ses voisins ou  en parler dans sa commune (ou aux élus): les réseaux de co-voiturage et d'« auto-stop » réglementés se développent, y compris dans les milieux ruraux.
  • Mobiliser sa commune pour qu'elle mette en place des pistes cyclables ou voies dédiées aux modes doux.
  • S'organiser avec les parents d'élèves de l'école de ses enfants pour mettre en place un système de pédibus. Retrouver sur cette page plus d'informations sur ce type de projet.
  • Informer les personnes fragiles de son entourage en cas d'épisodes aigus de pollution.

 

Vous pouvez prendre contact avec des acteurs de la région qui agissent sur le sujet via ce lien !

 

Et pour lancer la discussion en famille, entre amis, entre collègues... n'hésitez pas à utiliser les visuels et outils de la campagne !

 

Pour aller plus loin :

Pour débuter

 

Pour approfondir